Le frisson d’un bonheur si furtif,
Sur mon épaule surprise ta main vient,
Et ton souffle sur mon cou si craintif,
Me laissent une douce ivresse, mieux qu’un vin.
Tu passes d’un pas vite et souris.
Je vois ton cœur à nu dans l’éclair,
Et juste en un instant, me nourris
De ton regard timide qui s’éclaire.
Entremêlons nos mains en prières.
Savourons le nectar, ce pur jus.
Acceptons les caresses meurtrières.
Laissons frémir nos corps épandus.
Bernard Forestier
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